Aujourd’hui j’avais une belle surprise dans ma boîte courriels : 3 nouvelles photos de marcheurs tatoués. Je dois avouer que je trouve ça particulièrement touchant quand des gens se font tatouer en groupe, ici nous avons trois amies. Le tatoueur est Normand Ouellette de chez totem et tabou http://totemettabou.com/. Vous pouvez visualiser l’ensemble des tatouages du projet sur mon flickr par ici et n’oubliez pas de me faire parvenir vos propres photos si ce n’est déjà fait.
Amélie Prévost [no33 – nous n’irons plus mourir de langueur]
Marie-Aude Ardizzon [no102 – de toutes les mers en fleurs de manne]
Catherine Prévost [no163 – ma force noire du bout de mes montagnes]
Jade [no 15 – tu viendras tout ensoleillée d’existence] / tatouage : Maïka Houde
«J’aime / que j’aime» ce projet, qui dynamise et vivifie la poésie. C’est l’aspect ludique qui m’a convaincue de me faire tatouer. J’ai voulu quelque chose de ma mère, sa calligraphie. J’ai présenté, expliqué, un peu insisté. Depuis, ma cheville marche à l’amour. En une image résident sa passion pour les mots, mon amour de Miron et un espoir éclatant. Merci à Maïka Houde: ma mère reconnaît bien sa griffe, «mais en mieux».
Je trouve tellement touchant l’utilisation de la main d’écriture de la mère. Ça me fait penser au tatouage d’une jeune femme que j’ai rencontrée, qui porte à son poignet un « je t’aime » écrit de la main d’écriture de sa mère – et sa mère porte le même tatouage de sa main d’écriture à elle.
Émilie Cadorette [no39 – la détresse n’est pas incurable qui fait de moi] et [no40 – une épave de dérision, un ballon d’indécence] et [no41 – un pitre aux larmes d’étincelles et de lésions] et [no42 – profondes]
Bonjour! Alors il y a déjà un peu plus d’un mois que je me suis fait tatouer mes vers: « La détresse n’est pas incurable qui fait de moi une épave de dérision, un ballon d’indécence un pitre aux larmes d’étincelles et de lésions profondes » C’est un ami qui m’a tatouée dans sa chambre très intimement et c’était très important pour moi, En tout premier lieu, ce tatouage exprime quelque chose de très intime, émotionnel et personnel à moi. Il me rappelle chaque jour qu’il ne sert à rien pour moi de vouloir tout laisser tomber, que la tempête passera. J’aime le fait que malgré que ça soit très personnel, mes vers tatoués font partie d’un tout et sont connectés à d’autres personnes. Finalement, l’élan passionnel du poème lié à Montréal résonne vivement avec moi, c’est pourquoi je suis très heureuse de faire partie du projet. Merci de tout coeur pour l’idée! Émilie Cadorette, alias Milie Cado
Un tatouage se cachait dans ma boîte courriel depuis un petit moment. Je vous partage ce beau vers qui accompagne un oiseau…
Denis Vézina [no160 – des voix murmurent les récits de ton domaine]
Tatouage de Roberto au Studio Roxy, rue St-Hubert.
pré[textes] artistiques et autres produits dérivés poétiques